lundi 18 mai 2015

Pourquoi les ondes du Wifi sont dangereuses

Pour bien comprendre la nocivité des ondes Wifi et ne pas tomber dans le panneau du discours officiel qui ne prend en compte que la puissance et la nature thermique du signal, il faut connaître quelques détails sur la nature de ces ondes. Ce n'est pas tant leur puissance qui rend cette technologie incompatible avec le vivant, mais, comme nous allons expliquer, leur association entre hyperfréquences, extrêmement basses fréquences et pulsation de ces fréquences:

 

Petit tour d'horizon des fréquences


La pollution par les micro-ondes des technologies sans fil se distingue nettement de la pollution générée par la télévision et la radiodiffusion :
  • les gammes de fréquences ne sont pas les mêmes,
  • elles sont absorbées différemment par l'organisme
  • les conditions d’exposition diffèrent également.
Les fréquences utilisées depuis longtemps pour la radiodiffusion sont situées dans la gamme des basses fréquences (LF – 30 à 300 KHz), qui ne pose aucun problème pour la santé car ces ondes d’une longueur comprise entre 1 et 10 km n’ont aucune action sur notre corps. La radio FM exploite la gamme des très hautes fréquences (VHF bande II – 87 à 108 MHz), avec des longueurs d’onde voisines de 3 m. Elle n’a vraiment débuté en France qu’avec l’autorisation des radios libres en 1981.

La gamme des radiofréquences les plus susceptibles d’entrer en interaction avec notre organisme est celle des fréquences ultra hautes, où se situent la plupart des émissions de télévision (UHF bandes IV et V – 470 à 860 MHz), avec des longueurs d’ondes comprises entre 35 et 65 cm.

Les émissions de téléphonie mobile sont quant à elles situées dans la partie supérieure de cette gamme des fréquences ultra hautes (900 à 3000 MHz). Elles correspondent à des longueurs d’ondes encore plus courtes, comprises entre 10 et 30 cm, qui ont plusieurs inconvénients pour le corps humain :
  • ce sont les plus énergétiques
  • elles sont plus facilement absorbées par nos cellules
  • elles peuvent entrer en résonance avec de nombreux composants de notre organisme, du crâne aux molécules d’ADN.

Les ondes pulsées changent la donne


Surtout, si les émissions de la FM et de la télévision sont des ondes continues, celles de la téléphonie mobile sont des ondes pulsées : elles fonctionnent par saccades à l’aide d’impulsions à basse fréquence (1733 Hz, 217 Hz, 8 Hz, 4 Hz et 0,16 Hz) qui introduisent des effets biologiques spécifiques. Elle peuvent interférer avec des ondes continues utilisées par le cerveau, à 4 et 8 Hz par exemple (ondes delta du sommeil lent, ondes thêta du cerveau des enfants et de la première phase du sommeil lent).

Les extrêmement basses fréquences (3 à 300 Hz) ont été classées en 2002 comme cancérogènes possibles par le Centre international de recherche sur le cancer, qui fait partie de l’OMS. En 2011, ce sont l'ensemble des radiofréquences qui ont été définies par l'OMS comme “cancérogène possible” (2B), à l'instar des vapeurs d'essence et du plomb.

Il faut savoir que depuis l’origine du vivant, tous les processus biologiques se sont accordés sur les champs électromagnétiques naturels qui sont, eux, linéaires et continus (et non pas pulsés). L’emploi d’émissions multi-pulsées et arythmiques est un facteur de toxicité important.

Le WIFI


Les ondes Wifi utilisent une fréquence élevée: de 2400 MHz jusqu’à 6000 Mhz, autrement dit, elles utilisent des “micro-ondes” pulsées. Les bornes WIFI branchées sur les lignes internet diffusent dans les classes un rayonnement de ces fréquences captées par les tablettes des enfants. Les tablettes, elles aussi, émettent en retour vers la borne sur la même fréquence. Chaque tablette est en fait une mini-borne Wifi. Ainsi, bornes et tablettes participent à générer un brouillard électromagnétique dans l’ambiance de la classe.

Les fréquences utilisées par le WiFi sont rares dans notre environnement électromagnétique naturel. Et pour rappel: elles sont pulsées, ce qu'on ne trouve pas du tout dans notre environnement électromagnétique naturel. Comme les autres applications de la téléphonie sans fil, le Wifi a été commercialisé sans la moindre étude d’impact sanitaire. Pourtant les signaux d’alerte scientifique se multiplient et rejoignent les plaintes de plus en plus nombreuses des personnes exposées.

Les scientifiques sont d'accord pour dire que ce n'est pas tant la fréquence, ni la puissance qui est importante, mais le fait que l’hyperfréquence porteuse soit pulsée, ce qui pose le problème sanitaire le plus aigu.

En détail: le signal Wifi se compose de trois composantes: une hyperfréquence porteuse (de 2,4 GHz à 6 GHz) et un signal en extrêmement basse fréquence pour porter l’information digitale qui est sous forme de “paquets” de données qui sont pulsés en saccades. Cette pulsation totalement artificielle n’existe pas dans notre environnement électromagnétique naturel et rend cette technologie incompatible avec le vivant.

Les radiations des installations Wi-Fi passent à travers d’épais murs en béton donc aussi à travers les os du crâne ! Les enfants, les malades, les femmes enceintes et d’autres personnes particulièrement sensibles sont particulièrement en danger.

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